Σάββατο, Αυγούστου 27, 2016

Η ΟΜΟΡΦΙΑ ΤΗΣ ΠΑΡΑΔΟΣΗΣ

La fille au rois Luis/ Ηκόρη του βασιλιά Λουδοβίκου
 
Δημοφιλέστατο γαλλικό παραδοσιακό αφηγηματικό τραγούδι των  αιώνων XV-XVI   , που εκτελείται  από τους Vincent Dumestre, Claire Lefilliâtre και το συγκρότημα Le Poème Harmonique.
 Η υπόθεση συνοπτικά: Η κόρη του βασιλιά Λουδοβίκου αγαπά ένα φτωχό ιππότη, αλλά ο βασιλιάς αρνείται να δώσει τη συγκατάθεσή του και την φυλακίζει σ΄ένα πύργο. Η κοπέλλα παρ΄όλα αυτά δεν υποχωρεί και τα πράγματα φτάνουν στα άκρα, αφού η βασιλοπούλα πέφτει του θανατά. Λίγο όμως πριν να τη θάψουν ,  τη σώζει ο αγαπημένος της. Ο  βασιλιάς , τελικά, αναγκάζεται να υποχωρήσει και οι δύο νέοι παντρεύονται ευτυχισμένοι.

Στίχοι:
Le roi Louis est sur son pont,
Tenant sa fille en son giron;
Elle se voudrait bien marier
Au beau Déon, franc chevalier.
« Ma fille, n'aimez jamais Déon,
Car c'est un chevalier félon;
C'est le plus pauvre chevalier
Qui n'a pas vaillant six deniers.
— J'aime Déon, je l'aimerais,
J'aime Déon pour sa beauté.
Plus que ma mère et mes parents,
Et vous, mon père, qui m'aimez tant.
— Ma fille, il faut changer d'amour,
Ou vous entrerez dans la tour.
— J'aime mieux rester dans la tour,
Mon père, que de changer d'amour.
— Avant que changer mes amours,
J'aime mieux mourir dans la tour.
— Eh bien ma fille, vous y mourrez,
De guérison point vous n'aurez. »
Le beau Déon, passant par là,
Un mot de lettre lui jeta:
Il y avait dessus écrit :
« Belle, ne le mettez en oubli;
Faites-vous morte ensevelir,
Que l'on vous porte à Saint-Denis;
En terre, laissez-vous porter,
Point enterrer ne vous lairrai. »
La belle n'y a pas manqué,
Dans le moment a trépassé;
Elle s'est laissée ensevelir,
On l'a portée à Saint-Denis.
Le roi va derrière en pleurant,
Les prêtres vont devant en chantant :
Quatres-vingts prêtres, trente abbés,
Autant d'évêques couronnés.
Le beau Déon passant par là :
« Arrêtez, prêtres, halte-là !
C'est m'amie que vous emportez,
Ah ! laissez-moi la regarder ! »
Il tira son couteau d'or fin
Et décousit le drap de lin :
En l'embrassant, fit un soupir,
La belle lui fit un souris :
« Ah ! voyez quelle trahison
De ma fille et du beau Déon !
Il les faut pourtant marier,
Et qu'il n'en soit jamais parlé.
Sonnez, trompettes et violons,
Ma fille aura le beau Déon.
Fillette qu'a envie d'aimer,
Père ne l'en peut empêcher ! »
Le Poème Harmonique - La fille au roi Louis from Leonardo Faccioni on Vimeo.

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