τραγουδά Gabriel Fauré (1845-1924)
σε ποίηση Albert Samain (1858-1900)
Soir
Voici que les jardins de la nuit vont fleurir.
Les lignes, les couleurs, les sons deviennent vagues;
Vois! le dernier rayon agonise à tes bagues,
Ma soeur, n'entends-tu pas quelque chose mourir?
Mets sur mon front tes mains fraîches comme une eau pure,
Mets sur mes yeux tes mains douces comme des fleurs,
Et que mon âme où vit le goût secret des pleurs.
Soit comme un lys fidèle et pâle à ta ceinture!
C'est la pitié qui pose ainsi son doigt sur nous,
Et tout ce que la terre a de soupirs qui montent,
Il semble, qu'à mon âme enivré, le racontent
Tes yeux levés au ciel, si tristes et si doux!
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου